A propos

Qui suis-je ?

Je m’appelle Michel Renouleau. Né en 1954, ingénieur des Mines de Saint-Etienne en 1976, j’ai été informaticien toute ma vie professionnelle. Après un début en société de services en 1977, j’ai travaillé dans l’informatique de Carrefour (Promodès avant sa fusion avec Carrefour) comme interne à partir de 1984. Les toutes dernières années à partir de 2009, j’ai été  prestataire IBM jusqu’à ma pré-retraite en février 2015, et la retraite officielle en juillet 2017. Je vis actuellement en Saône et Loire à côté de Mâcon.

J’ai été marié pendant 36 ans. Puis mon épouse est décédée prématurément d’un cancer en 2014. J’ai deux enfants (garçon et fille) et cinq petites filles adorables.

Michel Renouleau champ de lavande

Mon vécu professionnel

A Promodès, devenu Carrefour

Dans l’informatique, j’étais dans le métier du développement, puis aux Méthodes et à l’administration de données. J’ai commencé à travailler en 1977 et intégré Promodès en 1984. C’était l’époque glorieuse de l’informatique en entreprise :  en début de carrière, on avait des cartes perforées pour y rentrer les programmes ; puis tout cela s’est modernisé avec le temps. En fin de carrière, je suis passé chez IBM à l’occasion de l’externalisation de la production informatique de Carrefour. J’ai cependant continué à travailler chez Carrefour qui était devenu le client d’IBM. C’est une histoire classique où beaucoup de grands groupes ont externalisé leur informatique pour se recentrer sur leur métier de base : ils considèrent que l’informatique n’est pas leur métier de base, et que d’autres savent mieux faire qu’eux en ce domaine. L’âge d’or des informaticiens en entreprise, c’est bien fini !

J’ai vécu de l’intérieur la course au gigantisme et les méga projets informatiques qui n’aboutissent pas, parce que trop gros et trop longs dans un monde de l’entreprise. C’est le cas tout  particulièrement dans la Grande Distribution, en perpétuelle évolution : le maître mot y est l’adaptabilité.
J’ai vécu aussi le durcissement de l’entreprise au fil du temps pour ses salariés, avec une nette aggravation consécutive aux 35 heures et à sa taille de plus en plus importante. Au niveau personnel, cela s’est traduit par une vie professionnelle agitée au fil des concentrations. Il y a eu aussi des déménagements devenus nécessaires par le regroupement des services.

Chez IBM

Le phénomène a atteint son pic lorsque j’ai intégré IBM. J’ai découvert comment, au sein de cette multinationale énorme dirigée des USA, le petit salarié français était peu de choses. IBM ne se souciait que d’une chose, son bénéfice par action. La direction IBM en surveillait très attentivement la croissance, à 2 chiffres si possible.

Pour les salariés, cette période n’a pas été très faste. Lorsque j’y étais, l’augmentation des salariés concernait tout au plus 30% des salariés chaque année. La société assumait sans états d’âme cette politique salariale. Malgré ses bénéfices plantureux, elle s’arrangeait pour ne pratiquement jamais pas verser d’intéressement à ses salariés français, contrairement à Carrefour où c’était très développé.

Tous les ans, un plan de réduction des effectifs en France était initié. La société préférait payer peu des salariés plus jeunes en Pologne ou en Tchéquie pour mener des projets informatiques en France, plutôt que des salariés plus âgés et chers en France. C’est ce qu’on appelle la mondialisation en action. J’ai ainsi connu des collègues français expatriés en Pologne ou en Tchéquie qui menaient à distance des projets pour des clients en France. On les payait bien évidemment bien moins qu’en France, selon les salaires polonais ou tchèques. Le stress au travail du fait des normes américaines, de ces projets de réduction d’effectifs, et des projets informatique à objectifs trop justes dans le temps, atteignait des sommets.

Pré-retraite, puis retraite

Tout n’y a pas été cependant pas négatif. Considérant l’environnement de travail toxique dans lequel je me trouvais, je n’ai pas souhaité y rester trop longtemps. J’ai bénéficié d’un départ en pré-retraite dans des conditions convenables avant 61 ans, dans le cadre d’un des plans de départ annuels d’IBM. Je m’étais demandé quel était l’intérêt de la société pour cela. On m’avait expliqué que, outre réduire sa masse salariale, elle s’assurait ainsi que ses salariés âgés partent le plus tôt possible. Elle évitait ainsi d’avoir à les payer de plus en plus cher dans leurs dernières années.

J’ai ainsi attendu la retraite officielle 2 ans et demi plus tard, peu avant mes 63 ans.

Le nouveau chemin de ma vie depuis que je suis en retraite

Premières années en pré-retraite, puis en retraite

Durant mes premières années en pré-retraite puis en retraite, j’ai fait peu de choses. J’ai pas mal de centre d’intérêts, notamment la musique, la photo, l’histoire de manière générale, la politique, et aussi tous les sujets ayant trait au développement personnel. Je lis beaucoup. J’ai cultivé cela, profité de ma famille après le décès de mon épouse. J’ai fait aussi quelques grands voyages.

 

Mes ennuis de santé à partir de 2018

Ma santé s’est détériorée à partir de l’été 2018. J’ai été atteint d’une névrite au pied gauche et ai eu une atteinte grave à la jambe gauche. Je ne pouvais plus à un moment relever le pied. J’ai été soigné à la cortisone et ai fait 6 cures pendant 6 mois à l’hôpital en 2019.

Puis, début 2020, j’ai été atteint d’une tumeur au cerveau. Admirablement soigné au Centre Léon Bérard à Lyon, un des pôles d’excellence anti-cancéreux en France, je suis actuellement en rémission totale. J’ai cependant été à deux doigts d’y passer.

Ceci m’a fait prendre conscience que nous sommes tous mortels. Du coup, des choses ont changé dans ma vie. Je me suis posé la question du sens de ce que je faisais. J’ai ressenti la nécessité de revoir comment je voulais occuper mes jours de manière à ne rien regretter lorsque viendrait le grand passage auxquels nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre.  Comme le dit le Dalaï Lama : « Plus nous aurons donné de sens à notre vie, moins nous éprouverons de regrets à l’instant de la mort ».

 

Mon nouveau chemin de vie depuis 2021

Quand je suis passé près de la mort, j’étais très serein là-dessus. Puis, alors que j’allais mieux, ma recherche de sens m’a conduit à de nouvelles directions.

Je me suis dit tout d’abord que j’avais une expérience et un vécu. Comme toutes les personnes d’un certain âge, ce serait bien d’en passer un maximum aux générations futures.

Suite au décès de mes parents, j’ai été frappé de voir que je connaissais finalement trop peu de choses d’eux, de leur vie, et de celles de leurs parents, malgré tout ce qu’ils m’avaient dit. Ma mère avait eu la bonne idée d’écrire ses souvenirs.  J’avais aussi pas mal de vieilles photos. De plus, un grand-oncle poilu mort en 1917 sur le front avait laissé ses lettres de l’époque.

Tout cela était sur papier, ou sur des manuscrits. J’ai donc décidé de retranscrire tout cela au propre, sur support électronique, pour le transmettre aux jeunes générations. C’est en cours, mais j’ai déjà fait de belles découvertes, par exemple le journal de mon père dont il ne m’avait jamais parlé. C’est toute une vie riche qui s’est ainsi éclairée.

Ceci m’a aussi amené à m’intéresser à la généalogie et à faire toute la généalogie de la famille depuis la Révolution dans un outil en ligne, en remontant dans certains cas bien plus loin dans le passé.

 

Mes motivations pour faire mon site

J’observe avec incrédulité la crise du Covid. Elle est un grand révélateur de l’inconscience, l’étroitesse d’esprit, le manque d’écoute, voire le manque de scrupules de nombre de nos politiques, journalistes, et sociétés privées. L’exaspération des émotions et de la peur conduit à une névrose collective où on cherche à surprotéger, sans comprendre que c’est du totalitarisme. Les historiens du futur jugeront tout cela sévèrement.

La quête exagérée du profit, le culte du veau d’or comme une drogue, en est une des causes principales . Cela a conduit à un sommet de mensonges et de manipulations, et à une corruption du système contre laquelle il est difficile de lutter.

J’avais déjà ressenti dans ma vie professionnelle ce capitalisme exacerbé, mais c’est encore plus vrai aujourd’hui.  Je ressens dans notre société actuelle un manque d’intégrité général. Il y a aussi  une inhumanité croissante, qui se traduit notamment par l’indulgence ou l’inconscience de beaucoup devant ce qui se passe sous leurs yeux. L’adage « la fin justifie les moyens » n’a jamais été plus célébré. Il suffit pourtant de réfléchir 5 minutes pour commencer à comprendre, mais tout est fait pour nous décérébrer.

J’ai alors eu envie de donner un témoignage, d’émettre une voix différente, respectueuse des autres et  de notre liberté. Il s’agit d’apporter un peu d’amour et célébrer la beauté d’un monde que l’on saccage. Participer à un éveil des consciences a du sens.

L’amour sous toutes ses formes est une des valeurs suprêmes remède aux maux de ce monde. Je pourrai parfois exprimer des idées qui ne vont pas dans l’air du temps, notamment pour lutter contre les désinformations présentes. Jamais cependant je ne chercherai à faire mal ou à blesser les autres. La parole impeccable et la vérité sont mon crédo.

Ceci m’a conduit à faire ce site, avec l’aide de mon fils que je remercie pour cela, c’est un de ses métiers. J’espère que vous y trouverez de l’intérêt.

 

Revu le 28/04/2022 – Michel Renouleau

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